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La pratique du cricket en net rebond à Villeray

July 11th, 2011  |  Published in Pirates in the Press

Montreal2Mondes
11 July 2011
La pratique du cricket en net rebond à Villeray
Clément Gassy

Populaire dans le Montréal du 18ème siècle, ce sport british par excellence, a beaucoup perdu de sa superbe. La faute au baseball et surtout au hockey. Si bien qu’aujourd’hui peu de Québécois le pratiquent. Pourtant, le cricket redevient populaire ces dernières années, dans certains quartiers. Le moteur de ce renouveau ? La diaspora d’Asie du Sud et les clubs de cricket montréalais.

« J’ai grandi dans la communauté francophone de Montréal et je n’ai quasiment jamais entendu parler de jeux de cricket ici », explique Eléonore Gauthier, une Québécoise de 27 ans alors qu’elle s’échauffe pour son premier cours de cricket au parc Jarry. Étonnant ? Pas vraiment. Le cricket, un sport importé en terres canadiennes par des soldats britanniques au 18ème siècle, n’a généralement pas la cote au Québec.

Une ironie du sort, car c’est près de Montréal que s’est déroulée la première partie de cricket canadien. S’en est suivi une lente disparition. Décrété sport national en 1867, le cricket est détrôné, au fil des ans, par le baseball sous l’influence américaine. Puis, par le hockey, le sport national canadien d’aujourd’hui. Et pour le cricket ? Seulement quelques miettes. Pourtant, selon les estimations, ils seraient aujourd’hui près de 8 000 au Québec à le pratiquer régulièrement.

Un sport d’expatriés sud-asiatiques

Casques enfilés, tennis aux pieds, protections scratchées. Au Parc Jarry, dans le quartier Villeray de Montréal, une vingtaine de jeunes s’entraîne au cricket chaque lundi soir sous l’œil attentif d’Angus Bell. Cet Écossais de 30 ans a monté son club Les Pirates du St-Laurent, en 2007. Pour lui, une tendance nette se dégage. « Le cricket gagne du terrain d’année en année dans le quartier », assure-t-il. Et ce ne sont pas les élus de l’arrondissement qui viendront le contredire. Ils ont même récemment annoncé la construction de cages de frappeurs pour répondre à cette nouvelle demande. Le cricket, grand oublié des Montréalais, préparerait donc son retour ?

Cette popularité croissante dans les quartiers mitoyens de Villeray et Parc-Extension s’explique principalement par la composition de leur population. « Il y a encore quelques années, à Montréal, le cricket était clairement un sport d’expatriés indiens, pakistanais ou bangladais », explique Angus Bell. Un lien que vient confirmer Annick Germain, spécialiste en sociologie urbaine et immigration à l’INRS de Montréal. « C’est un phénomène relativement récent, depuis une quinzaine d’année. On considère aujourd’hui qu’environ 60% de la population de Parc-Extension vient d’Asie du Sud. Ce sont eux qui poussent à la pratique de ce sport. »

La passion de ces peuples pour le cricket n’est plus à démontrer. La dernière Coupe du Monde de cricket en 2011 a électrisé les foules du sous-continent indien. Un enthousiasme qui a traversé les océans et se retrouve dans la diaspora, à Montréal. « Ce sont mes cousins qui m’ont initié au cricket pendant un voyage au Pakistan en 2008. J’ai ensuite cherché un club, ici, pour m’entraîner», raconte Faheem Raza, 19 ans, petit nouveau aux Pirates du St-Laurent.

Le reflet du métissage montréalais

Pourtant aujourd’hui, le cricket montréalais n’est plus un sport réservé à ces communautés. De plus en plus, les Québécois d’origine s’y investissent. Et c’est là que les associations sportives amateur prennent toute leur importance. Faire connaître ce sport et le rendre accessible à tous. C’est bien la mission que se fixent les clubs de Montréal. « Avec le soutien de l’arrondissement et de la Royal Bank of Canada, j’ai fait connaître le sport à près de 4 000 jeunes écoliers montréalais ces trois dernières années », explique Angus Bell, le président des Pirates du St-Laurent.

Si bien qu’aujourd’hui plus de 55 nationalités se côtoient chaque année dans ses rangs. Canadiens francophones, anglophones et britanniques d’une part. « Mais aussi des Autrichiens, des Égyptiens, des Suédois, des Irakiens et des Vietnamiens », raconte-t-il. Une mosaïque de cultures, fédérées autour d’un héritage britannique. Mais surtout un reflet du métissage de Montréal, la ville la plus multiethnique du Canada.

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